La rue de Neufchâtel pendant l’occupation allemande en 1942

Au niveau du numéro 23, la rue Reimbeau se trouve à gauche
Collection et photographie : Laurent Leroy

Le 11 juin 1940 les Allemands entrent à Reims avec des éléments de la 45e division d’infanterie et avec l’occupation arrivent les réquisitions, le rationnement, les personnes arrêtées et fusillées. Cette occupation rappelle pour certains celles de 1870 et de 1914.

Réquisition comme l’hôtel du Lion d’Or pour la kommandantur, la maison Demay rue Jeanne-d’Arc pour la Gestapo, les casernes qui devinrent casernes allemandes ; la Feldgendarmerie s’installe au 8 rue de la Grosse-Écritoire. De nouvelles interdictions frappent l’esprit local, plus de piégeage par collet, pas d’arme, pas de T.S.F pour les juifs, ne pas marcher par deux de front sur les trottoirs, interdiction de faire du bruit ou de faire exploser des pétards dans les rues, camouflage des lumières électriques, les automobiles allemandes immatriculées WH, WL et SS sont prioritaires, interdiction de photographier. Un couvre-feu à 22 h 30.

Quelques actes de résistance comme un drapeau tricolore planté sur la fontaine Subé le 20 avril 1941, l’assassinat du médecin Jolicoeur comme chef du Parti populaire français et du libraire Bourdain comme agent de la Gestapo ; des sabotages contre le chemin de fer ou les écluses. Les obsèques de Jacques Détré en la cathédrale sont un moment fort qui regroupe une foule considérable pour rendre hommage à ce résistant torturé à mort par la Gestapo le 28 octobre 1943,

Wikipédia

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