Dans les ruines après la retraite des Allemands, rue de l’Étape

La rue, s’appelait rue de l’Étape aux Vins (créée en 1765), les vignerons y vendaient directement leur production. Elle a été rebaptisée après le déclin de la vente de vin.

En vieux français, Étape signifie marché public. En janvier 1775, on y voyait la maison dite de « Saint Pierre le Pécheur » . Pendant l’année 1784, on y voyait le « Grand Café » et l’auberge du Mouton Noir. En juillet 1796, au numéro 26 (numérotation de 1791) on voyait la maison du « Grand Credo ». En 1867, au numéro 31, une pâtisserie fut la première à Reims à fabriquer du chocolat. Avant la première guerre mondiale, on trouvait un « casino » ou Maurice Chevalier fit ses débuts au début du 20e siècle. Dans cet établissement, en 1896 on vit les premières séances du cinématographe Lumière. Auparavant, la société « Pathé Palace » organisait des tournées régionales avec des camionnettes. À Reims, les séances avaient lieu au cirque.

En 1908, on pouvait encore y voir un établissement de bains publics, les bains Santerre. Au n° 24, jusqu’aux années 1970, on trouvait le magasin « Au Bébé de France », remplacé depuis par une galerie marchande. (Source Jean-Claude Thuret)

Pour voir plus de photographies, regardez cet article sur le Casino de Béatrice Keller avec une série de cartes-photos faites en 1916. On y voit des soldats faisant eux-mêmes le spectacle :

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