Fontaine Subé : l’Aisne

Coté Saint-Jacques

En raison du rendement limité des sources rémoises, le conseiller municipal Langlet précise que « la fontaine ne verserait d’eau qu’à titre d’indication » et que l’on valoriserait l’ensemble statuaire plutôt que les effets d’eau. Mais le faible débit d’eau (12 litres par seconde) est critiqué dès l’inauguration par les Rémois qui le jugent disproportionné à l’importance du monument. Par ailleurs, la nudité des naïades symbolisant les rivières choquait aussi la population comme en témoigne cette citation d’un poème de l’époque :

« Qui donc à voir ces jeunes filles sans vêtements penserait que Reims est célèbre pour son industrie textile ? Rémois, vous vous demandez pourquoi sur la fontaine Subé, tant de nymphes sont assises toutes nues et sans pudeur, bien en vue ? C’est que sans doute l’industrie de la laine ne produit plus de quoi les vêtir et que notre vin leur a joué un tour. »

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