Place Alfred Brouette

Photographie des années 1950

Les bacs à sable disparaissent de nos villes, car la réglementation au niveau de l’hygiène devient de plus en plus contraignante. Ces bacs doivent être, entre autres, hors de portée des animaux, ils sont donc remplacés par des jeux, ce qui est le cas sur cette place qui n’a pas tellement changé. Le mur de droite est celui de la bibliothèque Holden

Qui était Alfred Brouette ?
(1876-1933). Il fut adjoint au maire. Né à Reims, 2, rue de la Barre, le 15 août 1876, y est décédé, 5 bis, rue du Cardinal Gousset, le 21 mai 1933. Alfred Constant Brouette, entrepreneur, succéda à son père Brouette-Lalique, lequel construisit la plupart des rues de ce quartier, dont l’une d’elles, la rue David actuelle, porta son nom. Conseiller municipal en 1919, conseiller d’arrondissement en 1926, il devint adjoint au maire en 1929. Chevalier de la Légion d’honneur, président du Tribunal de commerce, il épousa à Bessy-sur-Cure (Yonne), en 1899, Jeanne Antoinette Longpré, puis à Clavy-Warby (Ardennes) en 1927 Jeanne Ursule Petitfils (Source : Jean-Yves Sureau sur son site La Vie rémoise).

François Dessons partage avec nous ses souvenirs :

La place Brouette faisait partie de notre quartier (Jacquart-Bethleem). Tout en bas de la rue Ferrand, en bordure de l’avenue Jean Jaurès et du boulevard Jamin. Je me souviens du bac à sable même si je n’y ai jamais joué car on avait les « nôtres » dans le quartier cité plus haut. On y passait régulièrement pour aller au cinéma Eden en face, ou pour prendre le bus « B » qui descendait en ville ou nous emmenait jusqu’à la chaussée Bocquaine (patinoire). À droite de chaque photo, on voit le mur de la bibliothèque et derrière il y avait un grand kiosque à musique en béton avec des gradins, sur lequel on jouait régulièrement (jeux d’enfants, pas de musique). Ce kiosque a été détruit depuis. Régulièrement une petite fête foraine s’installait sur cette place, on y retrouvait année après année les mêmes manèges et les mêmes stands de tir et autre). À tel point que l’on avait finit par sympathiser avec une majeure partie d’entre eux. À gauche, on peut voir un coiffeur. C’était M. Diquélou qui le tenait et qui a été mon coiffeur pendant toute ma prime enfance, jusqu’à ce que je finisse, comme tous les ados de l’époque, par me laisser pousser les cheveux et que j’aille chez un autre coiffeur car M. Diquelou ne savait faire que la coupe garçon, que j’appelais la coupe « garde-boue » : bien dégagée au-dessus des oreilles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *