La rue Thiers depuis l’esplanade Simone Veil

Cette première carte postale date de 1908, l’immeuble à deux étages de gauche a complètement disparu.

Cette seconde carte postale date de 1918 après l’incendie de l’Hôtel de Ville

Le 21 avril 1917, vers 12 heures 30, deux obus de gros calibre causent de très importants dégâts. Par prudence, l’administration municipale s’installe alors dans les caves de la maison de champagne Werlé, située à proximité au 6 rue de Mars.

Cette évacuation du 21 avril précède de peu la destruction totale de l’hôtel de ville. Le 3 mai 1917 un violent bombardement allemand commence vers 10 heures du matin. Il s’intensifie en début d’après-midi et se localise dans le secteur de la place de l’Hôtel de Ville.

Des flammèches embrasent les cartons bitumés mis en place pour protéger des intempéries les parties du toit de l’hôtel de ville crevées par les précédents bombardements. Le feu se propage alors à la charpente puis à tout ce qui se trouve en-dessous.

Le feu continue à progresser toute la soirée et pendant une partie de la nuit, tandis que le tir des Allemands reprend très violemment sur la ville. Le lendemain, il ne reste plus de l’hôtel de ville que le squelette noirci.

Extraits : site de la Ville de Reims

Cette Troisième carte postale date de la Reconstruction et la photographie récente date de 2018, elle a été prise avant les travaux d’aménagement du Parvis devenu piétonnier. Le parvis a été rebaptisée à ce moment-là : Esplanade Simone Veil.
(photographie et montage : Béatrice Keller)

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