Avenue du 132e Régiment d’Infanterie, charrette du laitier

Commerçant ambulant, la charrette du laitier – 1923

Fonds photographique : G. Roy, président de l’Association des Habitants du Chemin Vert

Photographie 2018 : Thomas Barbier

Les « anciens » du quartier évoquent encore ces commerçants ambulants qui ont bercés leur quotidien. Dans son livre « Paroles de Foye », Patricia Grain, a recueilli les souvenirs des habitants du quartier et quelques uns racontent :

« …Mon père était le marchand ambulant du quartier Chemin-Vert. Il vendait des fruits, des légumes et le poisson le vendredi… Je me souviens d’avoir travaillé avec lui ; il me mettait dans sa charrette assise sur les pommes de terre, j’avais 5 ans (en 1963). Mon père adorait ça, il aimait arpenter les rues du quartier, c’était son métier et son travail… », Jocelyne CORBIER

« …A l’âge de 17 ans (en 1959), tous les samedis, je donnais un coup de main à Roger CORBIER pour tirer la charrette et je livrais les pommes de terre chez les particuliers du foyer. En livrant les pommes de terre […] en face de chez moi, j’ai rencontré ma future femme… », Marcel MARECAILLE

« …Je me souviens de Mr CORBIER qui vendait des légumes, je l’aidais à pousser sa charrette. Il y avait aussi le marchand de charbon. Mes parents achetaient un sac quand les finances le permettaient. Quand ils ne pouvaient pas le payer, on chauffait avec du bois de récupération… », Jean-Luc LHOSTE

« …J’ai bien connu Mr MORLET pour le charbon, le marchand de légumes, le marchand de poisson… Au début les voitures de l’extérieur du quartier n’avaient pas le droit de rentrer, seuls les habitants du quartier pouvaient rentrer avec leur voiture… », Andrée DESBAN

« …Pour le chauffage, nous étions au charbon, que Mr MORLET nous livrait avec son attelage tiré par des chevaux, également un marchand de fruits et légumes passait dans les rues avec sa charrette tirée à bras d’hommes… », Jean GRAIN

Source : Livre de Patricia Grain « Paroles de Foye », édité en juin 2016 par les éditions Carnet de Sentier

Ma mère, étant née et ayant grandi dans le quartier, me raconte elle-aussi ses souvenirs :

« Je me souviens un peu du marchand de fruits et légumes, le laitier passait, non plus avec une charrette mais avec un véhicule. Je me souviens surtout du marchand de charbon qui nous livrait à domicile. Je me rappelle comme il était courageux avec ses sacs sur le dos et surtout de l’état de la maison après son passage. Il était obligé de traverser la maison pour accéder au jardin, c’est au fond du jardin qu’il mettait les sacs. », Pierrette BARBIER

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