Rue Courmeaux

Courmeaux, rue [1903].
<=20-26, place du Forum, =>11-13, boulevard Lundy.
Ancienne rue de Monsieur.
310 mètres de longueur.
(1817-1902). Député. Philippe Eugène Pierre Courmeaux, né à Reims, rue de Vesle, le 15 février 1817, décédé à Reims, 1, rue Clovis, le 22 novembre 1902. Bibliothécaire de la ville de Reims de 1843 à 1848 et de 1887 à 1895. Fervent républicain, il organisa la résistance démocratique au gouvernement, ce qui lui valut mise à pied et exil de 1850 à 1867. De retour à Reims, il créa une section de la Ligue de l’Enseignement. En 1887 il fut réintégré dans ses fonctions de bibliothécaire municipal, après 37 ans de suspension. Conseiller municipal, conseiller général, député de 1881 à 1885, franc-maçon, publiciste et conférencier, il fut l’une des personnalités les plus marquantes de la cité au 19e siècle. Il laissa de précieux souvenirs de sa jeunesse publiés en 1892. Il épousa à Paris en 1842 Marie Joséphine Chocardelle (1818-1888) et repose au Cimetière du Nord.
On voulut aussi rendre hommage à son fils, Remi René Henri Courmeaux, né à Reims le 22 juillet 1843, décédé au Parc-Saint-Maur-les-Fossés le 14 mars 1901, qui remplit en Océanie diverses missions scientifiques et industrielles. Il épousa à Paris, en 1893, Reine Blanche Lavainne et repose au Père-Lachaise.
Source : Jean-Yves Sureau dans La Vie Rémoise

(3 commentaires)

  1. La photo de la rue bombardée est surprenante. Quel est ce mur? ‘ancienne rue devait être bien étroite! J’ai habité rue de Luxembourg toute mon enfance, je connais donc bien ce coin. Et la maison à droite, qui était longtemps à l’abandon, et où Brigitte Simon organisait un cours de dessin et peinture pour les enfants le samedi!

    1. C’est bien à l’angle de la rue de Luxembourg ! La maison de droite était bien celle où avaient lieu les cours de Brigitte Simon, j’ai suivi ses cours avec ma cousine Anne Laurent…
      ci-joint une capture d’écran de google street :
      rue de Luxembourg
      Le mur doit être situé en face, dans l’actuelle rue Courmeaux ex rue Monsieur.

  2. Il faut lire le livre d’Hervé Paul : Eugène Courmeaux (1817-1902) : Un républicain démocrate au XIXème siècle. ABM éditions 2011. Il faut lire aussi ses souvenirs (notes et souvenirs d’un vieux rémois), ses monographies d’Hugo, Ledru-Rollin, Louis Blanc, Alexandre Dumas, toutes parues à Chalons chez l’imprimeur Le Roy et d’autres ouvrages et articles, tout cela bien détaillé dans le livre d’Hervé Paul. Il faut rappeler aussi que c’est grâce à Courmeaux qu’Henri Menu pût devenir sous-bibliothécaire et que c’est Courmeaux encore qui reçut Gustave Laurent dans le « cénacle » de la gauche locale, quand l’historien rémois vint se fixer dans la cité des sacres. Mais il faut aussi signaler l’état d’abandon de la sépulture de la famille Courmeaux, tant les tombes de ses parents que sa propre tombe ! Il serait souhaitable que ces tombes puissent être restaurées ; que dis-je ce serait un honneur pour Reims, pour son histoire, pour son patrimoine qu’il en soit ainsi !

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