Avenue de l’Europe

Le Quartier de l’Europe. Au cours des années 1960, sort de terre ce quartier de grands ensembles comportant 2 040 logements sur une superficie de 42,8 hectares. Conçu par l’architecte Jean-Loup Roubert autour de la large Avenue de l’Europe, le quartier est sillonné par de nombreux mails piétons reliant les différents immeubles entre eux. On y trouve deux principaux pôles de vie, situés approximativement aux deux extrémités, avec la place Jean Moulin et le square Louis Demaison, accueillant à l’origine deux centres commerciaux de proximité. Toutefois, le second n’a pu faire face à son déclin progressif, le premier disposant d’une offre bien plus abondante, comprenant notamment un bureau de poste et une antenne de la Mairie, sans oublier la proximité de l’Église Saint-Vincent de Paul.

Le pari réalisé dans la conception de ce quartier par le Foyer Rémois a été de conserver une certaine diversité dans l’urbanisme. Premièrement, l’on peut remarquer au moins deux types différents d’architecture pour les grands ensembles, le premier, plus « moderne » pour l’époque, mais aussi plus uniforme, voire plus terne, est dominant. L’autre style, aux façades plus esthétiques et intégrant notamment de la pierre, se retrouve principalement près du Boulevard Pommery, de la Rue de Cernay et du Chemin-Vert, assurant ainsi une certaine transition entre les habitations plus anciennes et les imposantes constructions. Deuxièmement, à côté des immeubles se trouvent de petits pavillons accolés (au nombre de 850), que l’on retrouve surtout sur une étroite bande délimitée par l’Avenue de l’Europe et les voies SNCF, et qui sont également loués par le Foyer Rémois. Troisièmement, la présence de deux maisons de retraite, d’une résidence étudiante et de quatre résidences gérées en copropriété vient compléter le paysage social du quartier.

Celui-ci est ponctué de parcs avec bassins, terrains de sports (dont des plateaux de tennis en surface de parkings souterrains), équipements de jeu, et d’un traitement paysager soigné. Bien avant que le concept de « réaffectation des espaces » au profit des piétons ne se développe tel qu’on le connait aujourd’hui, la conception de cette cité autour de larges voiries piétonnes et bien arborées a contribué à ce que son attractivité n’a pas décliné au même point que d’autres quartiers du même type. Source Wikipédia

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