La Libération le 30 août 1944, rue de Sébastopol

Photographie ancienne : collection Eric Brunessaux

Sa mère Denise Bourquel est à droite. À gauche, ce sont des voisins de la rue où ils habitaient, Jeanine et Louis. Ils ont caché des aviateurs pendant la guerre. »

 C’était donc une cachette idéale pour les aviateurs chez les voisins. Personne n’aurait pu soupçonner que des aviateurs canadiens et américains se cachaient sous leur nez… Ils ont obtenu un diplôme de résistants de guerre de la part de Ike Eisenhower. »

Eric raconte que ses grands-parents tenaient un garage où les Allemands venaient faire réparer « sous contrainte » leurs véhicules.

« A la Libération, les Américains stationnaient place Marguerite-Rousselet et un bal fut organisé.  »

Quelle est l’histoire de cette photo ?
« Ma mère avait 15 ans et son amie, 17 ans. Elles étaient voisines rue de Sébastopol. La mère du petit ami de cette dernière était concierge à la maison de convalescence. Ils se sont amusés à se prendre en photo en installant les drapeaux sur le bâtiment. Un des Américains qui stationnaient sur la place qui scinde la rue en deux est venu prendre la pose avec eux. Dommage qu’il n’y ait pas de clichés de ces soldats installés à cet endroit…»

C’était la maison de convalescence de  l’Hôpital Sébastopol, la Ville a manifestement gardé une petite partie de ce mur en souvenir. Il s’agit d’un vestige. il reste aussi les poteaux et grilles du portail d’entrée.

Pour remonter plus loin dans le temps, voici une photo prise pendant ou juste après la Grande Guerre (Crédit photo : Archives Municipales et Communautaires)

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