Place d’Erlon, angle de la rue Théodore Dubois et de la rue Marx Dormoy

Dubois, rue Théodore [1925].

<= 50-60, rue de Vesle, => 1, place Drouet-d’Erlon.
Cette rue, créée en 1925, forma la jonction entre la place d’Erlon et la rue des Capucins et ne fut ouverte au passage des voitures que le 21 novembre 1927.

(1837-1924). Compositeur. Né à Rosnay (Marne) le 24 avril 1837, décédé à Paris le 11 juin 1924. Théodore Dubois, fils d’un vannier, petit-fils d’un instituteur de village, s’éleva aux plus glorieuses destinées. Grand prix de Rome en 1861, il fut maître de chapelle de Sainte-Clotilde à Paris, où il succéda à César Franck, puis à la Madeleine en 1868, avec Saint-Saëns au grand orgue. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris en 1871 puis en devint le directeur en 1895 à la place de son maître Ambroise Thomas, de 1896 à 1905. Nous lui devons une Messe de Saint-Remi et le Baptême de Clovis, ode écrite en latin par le Pape Léon XIII et exécutée en 1899 dans la cathédrale de Reims. Source : Jean-Yves Sureau dans La Vie Rémoise

Dormoy, rue Marx [1946].

<= 44-46, rue de Vesle, => 2, place Drouet-d’Erlon.
83 mètres de longueur.
Ancienne rue Saint-Jacques. Dans l’usage et en toute logique, les Rémois appellent toujours cette voie rue Saint-Jacques. Ce changement de nom fut imposé par le gouvernement en 1946.

(1888-1941). Ministre socialiste. Né à Montluçon le 1er août 1888, mort à Montélimar le 26 juillet 1941. Marx Dormoy, maire de Montluçon, sénateur socialiste, fut ministre de l’Intérieur sous le gouvernement du Front populaire de 1936. Il mourut assassiné et repose au Cimetière Saint-Paul à Montluçon.

Photographie ancienne : Collection Christophe Clauzier, merci à lui

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