Angle des rues Ponsardin et Belle-Tour

Ponsardin, rue [1849].

<= 44-50, rue Cérès, => 2, boulevard Victor-Hugo.
1240 mètres de longueur.
Ancienne rue Haute-Croupe, et le reste de création au 19e siècle. Elle était l’une des plus longues rues de la cité tracée sur l’emplacement des remparts. Vers 1848, après la démolition des remparts, elle prit quelque temps le nom de boulevard Cérès, nom qui fut ensuite donné au boulevard parallèle.

(1747-1820). Né à Reims le 22 octobre 1747, y est mort, rue Cérès, le 25 octobre 1820. Ponce Jean Nicolas Philippe Ponsardin, président du Tribunal de commerce, maire de Reims de 1810 à 1820, fut fait baron d’Empire et chevalier de la Légion d’honneur par Napoléon 1er en 1813. Il fut élu député de Reims, pendant les Cent Jours, en 1815, et membre du Conseil général de la Marne. Il fut l’un des plus riches et des plus importants négociants de la ville. Il épousa à Reims en 1777 Marie Jeanne Josèphe Clémentine Huart-Letertre (1760-1837). Son portrait, peint par Léon Job, fut donné en 1853 à la Ville de Reims par sa fille unique Barbe Nicole Ponsardin (1777-1866) qui s’illustra dans le commerce du champagne sous le nom de Veuve Clicquot-Ponsardin. La Chambre de commerce s’installa en 1881 dans l’hôtel qu’il édifia rue Cérès et où elle a toujours son siège. Il repose au Cimetière du Nord, dans l’imposante chapelle Clicquot-Ponsardin, où l’on peut voir, sous son tortil de baron, ses armes parlantes : un pont et une sardine.

Belle-Tour, rue [1840].

<= 25-27, rue Montoison, => 62-64, rue Ponsardin.
25 mètres de longueur.

La Belle-Tour faisait partie de l’enceinte de la ville bâtie de 1502 à 1522, elle se trouvait approximativement à l’angle du boulevard de la Paix et de la rue de l’Isle. C’était la plus vaste et la plus importante du système de défense ; les murs y atteignaient une épaisseur de 5 m 80. Elle fut démolie en 1817. Sur son emplacement on édifia le couvent de l’Adoration Réparatrice, lui-même démoli pour faire place à une résidence. (La Vie Rémoise)

Carte Postale : collection : Thomas Geffrelot – M. Lavergne, éditeur, Paris

 

Ponsardin-TG

 

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